6 astuces pour développer son estime de soi, et reprendre confiance en son alimentation 

« J’ai encore craqué, je n’ai aucune volonté… »
« Je suis nul en cuisine, ça ne sert à rien que j’essaye… »
« Je n’arrive pas à perdre mes kilos, je vais continuer à échouer… »

Ce genre de monologue interne vous parle? 

Pour notre alimentation, comme dans chaque domaine de notre vie, on peut jouir d’une bonne estime de soi, ou au contraire, souffrir d’un manque de reconnaissance. 

Nico du blog Développersaconfiance, nous explique que notre besoin de reconnaissance, ou d’estime de soi, est intimement lié au fait de développer sa confiance en soi.
Il faut arrêter de chercher une validation dans le regard des autres, et trouver cette reconnaissance en soi-même. 

Plus facile à dire qu’à faire, on est d’accord… Mais ça n’empêche pas de se pencher sur le sujet et de tester quelques techniques pour notre alimentation quotidienne, pour essayer de mieux satisfaire ce besoin d’estime de soi! 

Note : cet article participe à l’événement inter blogueur lancé par Nico. 

1. Ne pas se culpabiliser

Il faut prendre conscience que la génétique, la science et le marketing se liguent pour nous faire manger de la junk food toute prête.

Ça n’a rien à voir avec le fait d’être nul, sans volonté, ou faible. 

On est tout simplement humain, programmé génétiquement pour aimer le goût sucré et pour être un peu flemmard!

Notre choix de manger des sucreries est aussi le résultat de sommes faramineuses dépensées en marketing. Des tests en conditions réelles sont réalisés, des imageries du cerveau sont passées, des spécialistes de la psychologie sont consultés, des équipes de chercheurs travaillent nuit et jour pour trouver comment convaincre le consommateur d’acheter ce produit… 
Coca Cola dépense en moyenne presque 4 milliards de dollars en promotion et publicité, chaque année. Pour vous donner une idée, cela correspond à peu près à la moitié du PIB du Togo.  
(Oui, moi aussi, j’étais choquée quand j’ai trouvé ces chiffres sur internet)

La 1e étape pour retrouver confiance en son alimentation est donc déjà, d’arrêter de se culpabiliser. 

2. Devenir son meilleur ami 

On peut parfois se surprendre à se dire :

• J’ai encore craqué, je n’ai aucune volonté… 
• Je suis nul en cuisine, ça ne sert à rien que j’essaye… 
• Je n’arrive pas à perdre mes kilos, je vais continuer à échouer… 

Mais que se passe-t-il si on passe de la 1e personne à la 2e personne du singulier ? (promis, ceci n’est PAS un exercice de classe de CE1 sur la conjugaison!)
On obtient cela :

• Tu as encore craqué, tu n’as aucune volonté… 
• Tu es nul en cuisine, ça ne sert à rien que tu essayes… 
• Tu n’arrives pas à perdre tes kilos, tu vas continuer à échouer… 

Personne ne parlerait ainsi à un ami, non ? Ni même à personne d’autre d’ailleurs. Ce ne serait pas seulement méchant, ce serait aussi terriblement impoli!

Alors, pourquoi est-ce qu’on s’autorise à se parler de cette façon ? Pourquoi est-ce qu’on se dit à soi-même des choses horribles, qu’on n’oserait pas dire à un ami ou à une simple connaissance ? 

A chaque fois qu’on se surprend à se parler ainsi, on peut essayer de changer notre façon de penser.
Il faut essayer de se parler comme on parlerait à son meilleur ami, pour lui redonner confiance en lui.  

3. Arrêter de se comparer

On sait bien que ces influenceurs qui réussissent, entre 7h et 8h du matin, à aller au marché acheter de bons légumes frais, se mixer un smoothie banane / kiwi / chou kale, méditer et faire du sport, n’ont pas la même vie que nous. 

On sait bien que la plupart des photographies culinaires sont stylisées, retouchées, et prises avec un objectif qui coûte plus cher qu’une montre de luxe.  
On sait bien que les mannequins sont aussi photoshoppés, et souffrent parfois de problèmes de santé liés à une maigreur excessive. 

Donc, si on sait bien tout ça, la seule conclusion logique est qu’il faut arrêter de se comparer. 
La comparaison est non seulement stérile, mais en plus négative pour l’estime de soi. 

4. Surmonter le perfectionnisme

J’en avais déjà parlé pour les résolutions du nouvel an, et cela avait conduit à un échange intéressant en commentaires. Selon moi, le fait d’être consciencieux ou rigoureux, est différent d’être perfectionniste. Le perfectionnisme est un faux ami sournois qui est l’ennemi numéro 1 de la confiance en soi. Il nous bloque pour essayer de réaliser cette nouvelle recette, en nous susurrant à l’oreille que ce n’est pas assez bien, et que ce ne sera jamais assez bien. En bref, la grosse déprime. 

Comment surmonter le perfectionnisme ?
La prise de conscience est la première étape. Ensuite, il faut se répéter (et y croire) un mantra tel que La perfection n’existe pas, Fait vaut mieux que parfait, ou Je vise le progrès pas la perfection. Enfin, il faut se forcer à agir rapidement, sans perdre des heures à réfléchir à tout ce qui pourrait rater.

Le dahl de lentilles qu’on cuisine chez soi, surtout pour la première fois, ne sera sûrement pas aussi bon que celui du restaurant indien. Et alors? C’est pas grave!

5. Ne plus demander de validation extérieure

Que ce soit sur notre poids, sur notre régime alimentaire, sur nos préférences culinaires, il y aura toujours des personnes qui nous donneront leur avis. Le plus souvent, sans qu’on leur ait demandé!
On ne peut pas forcément éviter ces remarques intrusives, mais on peut éviter d’en attirer d’autres. 
Le plus simple est d’arrêter de poser des questions dans l’espoir d’avoir une réponse positive pour nous. En gros, il faut arrêter d’aller à la pêche aux compliments!

En théorie, on devrait être indifférent aux compliments comme aux critiques, sauf lorsqu’ils sont constructifs. On est d’accord, c’est de la théorie. Mais ça vaut quand même le coup d’essayer de prendre du recul pour se distancier un peu du regard des autres et s’accepter tel qu’on est.

6. Se dire qu’on le vaut bien

• « Le bio, c’est cher! »  
• « Faire de bons plats maison, ça prend du temps! »

On pourrait disserter des heures là-dessus, je ne suis pas vraiment d’accord avec aucune de ces 2 affirmations, mais on va dire que sur le principe, oui, OK : 
C’est vrai que dans l’absolu, les aliments bio sont plus chers que ceux non bio, et cuisiner soi-même prend plus de temps que mettre au micro ondes un plat tout préparé. 
Mais une fois qu’on a posé ce principe, c’est à nous de décider : que va-t-on faire de ces deux ressources précieuses que sont notre temps et notre argent? Si on a une bonne estime de soi, on va se considérer digne d’en profiter, non?

Pour moi, se cantonner à ingurgiter en 4e vitesse un plat préparé insipide, rempli d’additifs et d’ingrédients douteux, revient à se dire que c’est tout ce qu’on vaut… donc pas grand chose.

Je préfère me prouver à moi-même, à chaque repas, que je mérite une alimentation saine, variée, délicieuse, agréable et conviviale, car je le vaux bien! 

Et vous, comment faites-vous pour combler le besoin de reconnaissance et d’estime de soi? Dites-nous tout en commentaires! 🙂