Mieux faire ses courses

3 règles infaillibles pour éviter le désastre au supermarché !

On est souvent plein de bonnes intentions quand on arrive au supermarché pour faire ses courses.

On ira droit au rayon des fruits et légumes pour faire le plein de trésors vitaminés, bio et locaux. Un petit détour au rayon céréalier, un petit crochet par le rayon frais et on est paré pour cuisiner des plats bons et sains, pour la semaine à venir!

Oui mais… si vous êtes comme moi, il y a peut-être eu quelques petits dérapages en zigzaguant entre les rayons. On s’est peut-être laissé un peu emporter au rayon frais du côté des desserts tous préparés. Malheureusement pour aller aux fruits et légumes il fallait traverser un immense rayon rempli de bonbons. Et il y a eu probablement aussi quelques incursions dans des rayons dans lesquels on n’avait pas du tout prévu d’aller. 

Bref 1h plus tard on n’est pas exactement sûr de ce qui s’est passé là dedans, mais au final, notre caddie ressemble à ça: 

Fail complet.

Aujourd’hui je vous propose donc 3 règles très simples à retenir, pour mieux faire ses courses et garder la maîtrise de son caddie. 

Règle numéro 1 : faire une liste!

Même si on descend au petit magasin d’en bas pour acheter 3 yaourts… Il vaut mieux faire une liste laquelle on indique « 3 yaourts ». 
On peut se sentir un peu bébête à établir une liste pour 1 article mais personne ne va nous la demander. 
En plus ça peut réellement servir. Est-ce que ça vous est déjà arrivé de vous retrouver devant le petit Casino d’en bas et de ne plus vous souvenir pourquoi vous y êtes allé? Ou bien de passer une heure à faire de grosses courses en achetant tout, sauf ce qui était vraiment indispensable ? Moi oui ! 
#bienvenueauclubdesétourdis

On peut faire la liste sur son téléphone, sur une appli dédiée, sur un petit carnet, sur sa main, sur un audio ou sur Youtube… 
On peut l’écrire avec des tirets, des numéros, en rimes ou avec des initiales médiévales, peu importe : il faut la faire. 

Pourquoi cette première règle est si importante ?

Tout simplement parce que si on ne sait pas à l’avance ce qu’on veut acheter, c’est la porte ouverte aux achats d’impulsions. 

Et à votre avis, qu’est-ce qui va dicter nos achats d’impulsions ? 
Le souci de notre santé ? 
Non, non. 
Faire plaisir à notre banquier? 
Non plus. 
Le grand hasard de l’univers ? 
Je ne crois pas.
Il n’y a pas de hasard, il y a seulement du marketing. La personne qui décide de nos achats d’impulsions est tout simplement la personne qui gère les promotions dans notre supermarché. C’est cette personne qui a décidé de mettre des packs de 5 paquets de crackers Belin remplis de sel, de sucre et de graisse saturée en tête de gondole ce matin. 

Personnellement je ne vois pas souvent des offres sur les courgettes ou les navets en dehors du rayon fruits et légumes. Je ne sais pas si la marge du supermarché n’est pas tip top sur les courgettes. Ou si ça se trouve le gérant du Monoprix voudrait mettre en valeur tous ces beaux navets, mais il est obligé de faire des promos sur les produits des grandes entreprises de l’agroalimentaire sinon, il sera black-listé et ne pourra plus proposer de produits Nestlé. Chaud pour lui. 

Donc ma première recommandation est de toujours faire une liste avant de faire ses courses 🙂

Comment établir la liste ?

Il y a plusieurs manières:

La plus simple est de planifier grosse modo les menus de la semaine, et de faire la liste des ingrédients qui seront nécessaires. Ainsi, on est sûr de ne pas devoir jeter tout ce qu’on a acheté en trop et qui finit par moisir au frigo. Si on ne veut pas se lancer dans la planification des menus, il faut quand même réfléchir au nombre de repas qu’on aura à préparer chez soi et savoir environ quelle quantité de produits frais on va consommer dans les jours à venir.

Il faut aussi être réaliste en établissant la liste et ne pas se mettre la pression. Au moment de planifier ça paraît peut-être réalisable de préparer une recette compliquée tous les soirs… Mais lorsqu’on va se retrouver le lendemain à 19h, crevé après une grosse journée de travail, la motivation ne sera peut-être plus là pour réaliser ce filet de dinde farci au pesto maison qui avait l’air si appétissant sur Instagram.

Il faut aussi être honnête à propos des « boissons sucrées, aliments gras, sucrés, salés et ultra-transformés », pour reprendre la formulation de MangerBouger. Si on ne marque rien de tout ça sur la liste, est-ce qu’une fois devant le rayon on ne va pas se laisser emporter ? Il vaut peut-être mieux marquer une quantité raisonnable et s’y tenir.

Enfin, il faut vérifier les stocks qu’on a déjà pour ne pas se retrouver avec 20 boites de maïs en conserve.

Voilà, maintenant qu’on a établi une belle liste, il ne faut pas l’oublier en sortant de chez soi 😉  
#bienvenueauclubdesétourdis2

Règle numéro 2 : respecter la liste !!

Avoir une liste c’est bien, mais si on rajoute des trucs dessus en permanence, elle ne sert pas à grand-chose.

Je dois dire que j’ai souvent l’impression qu’il se déroule une drôle de conversation dans mon cerveau pendant les courses…

Si ce dialogue vous semble assez familier, vous vous demandez peut-être comment faire taire ce petit diablotin qui trouve toutes les meilleures raisons du monde pour nous faire dévier de notre liste ?

Une première solution est d’aller faire les courses à 2 pour empêcher l’autre de partir en folie 😉
On le sait aussi mais c’est toujours utile de le rappeler : il vaut mieux éviter de faire les courses le ventre vide.
On peut aussi se souvenir qu’on a le droit de reposer en rayon les 3 pots de Nutella qu’on a saisis, pris d’une impulsion soudaine devant une grosse affiche « -20% seulement aujourd’hui » … On peut très bien les sortir de notre caddie et les remettre en rayon!

Une dernière technique consiste à établir une autre liste qui sera la même pour chaque session de courses : une contre-liste en fait.
Cette liste recense tous les aliments qu’on ne veut plus acheter pour une raison ou une autre. Les aliments qu’on dévore de manière compulsive a peine rentré. Les aliments qui ont l’air bons mais en fait on ne les digère pas bien, et on a mal au ventre après les avoir mangés. Les aliments qu’on n’utilise en fait jamais en cuisine (suis-je la seule à avoir conservé un paquet de Maïzena non ouvert pendant 5 ans?). Les aliments qui sont vraiment trop chers. Etc…

Règle numéro 3 : ne rien acheter qui soit devant la caisse

Si on a respecté les 2 premières règles, cette 3e règle n’est en théorie pas utile, mais au cas où, elle peut parfois servir 😉

Il faut savoir que le petit diablotin devient très, très persuasif à l’approche de la caisse. En particulier lorsque la file d’attente est longue!
Non, on n’a pas besoin d’un paquet de chewing gum, même si c’est un nouveau goût super mentholé qu’on n’a jamais essayé. 
On n’a pas besoin non plus d’un paquet de Skittles. 
Et on n’a pas non plus besoin de ces paquets de fruits déshydratés. Je sais, ce sont des fruits sans sucre ajouté, mais comme on l’a vu dans cet article, c’est très concentré en sucre. En plus si ce n’est pas marqué sur notre liste, ce n’est pas un besoin, c’est une envie passagère liée à notre ennui! Et oui, car malheureusement on est encore tombé sur la file la plus lente, et la mamie à notre caisse est carrément en train de payer par chèque pour acheter un paquet de thé et des biscottes… dur, dur.

Que pensez-vous de ces 3 règles?
Préférez-vous faire une liste de courses ou vous laisser porter par l’inspiration du moment?
Et dans le deuxième cas, est-ce que contrairement à moi, l’inspiration du moment vous fait faire de bons achats ?

Racontez-moi tout ça en commentaires 🙂