Manger moins de sucre à Noël?

Vous vouliez réduire votre consommation de sucre, mais zut… voilà que les fêtes de fin d’année arrivent pour mettre à l’épreuve vos résolutions ! 

Les papillotes, les petits fours, les marrons glacés, les pâtes de fruits, les petits sablés de Noël, les chocolats en veux-tu en voilà, les orangettes, et la fameuse bûche de Noël…. Vous en avez la tête qui tourne. 
Et ne parlons même pas des odeurs de crêpes, de churros et de gaufres qui flottent dans l’air au dehors, dès qu’on arrive à proximité d’un marché ou attraction de Noël.
Pas simple de ne pas s’empiffrer de toutes les sucreries qui croisent notre chemin! 

Sucre à Noël

À l’approche du 24 décembre, je vous propose plusieurs possibilités pour la consommation de sucre lors des repas de Noël en famille, à chacun de choisir la version qui lui convient!

1. La version ogre de Noël

La première possibilité consiste à profiter à fond des repas en famille sans se prendre la tête et sans rien se refuser.

Après tout, si on prend en compte le 24 et le 25 décembre, il s’agit de seulement 2 jours sur l’année, soit 2 jours sur 365. C’est franchement très court ! 
On peut se dire qu’on va faire une pause junk food pendant 2 jours et manger absolument TOUT ce qui nous fait envie, même, et surtout, si on n’a pas faim.

Si on veut manger des papillotes avant le repas, et bien, on en mange! Et si on veut en manger 15 des papillotes, YOLO.

Cette version a été mon choix pendant de nombreux repas de Noël passés. (en fait pas exactement cette version car je mangeais tout ce qui me faisait envie donc n’importe quoi, toute l’année soit 365 jours sur 365)

D’après mon expérience personnelle, voici ce qui nous attend après 2 jours de gavage hyper gras et sucré

  • avoir mal au ventre pendant des heures après le repas (ou toute la journée si on continue à grignoter des chocolats après le repas) ;
  • regretter amèrement de ne pas avoir été prévoyant et mis un vêtement large au niveau de l’estomac au lieu de ce pantalon serré ;
  • se traîner sans énergie jusqu’au soir ;
  • ne pas réussir à dormir tellement on est ballonné ;
  • être constipé car on n’a pas avalé un seul aliment avec des fibres depuis 48h, à part une ou 2 clémentines ;
  • maudire mamie Colette qui a accepté de nous resservir une 2e part de gâteau, qui était clairement la part en trop ;

Et le plus important : 

  • à un moment, avoir juste envie de manger des légumes vapeur et de la salade verte car on a fait une overdose de sucreries, de féculents et de graisses, et si on mange encore un seul chocolat on va se sentir vraiment mal.

Mon conseil : si on suit la version ogre, inutile de se rendre malade. Et surtout, se rappeler que cette version est valable si et seulement si elle ne dure que quelques jours

Donc à partir du 26, on arrête complètement les papillotes !

2. La version gourmand modéré pour Noël

Cette version consiste à manger quelques sucreries le 24 et le 25 décembre, mais de façon modérée. 

On peut choisir de manger seulement ce qu’on adore et qui nous fait vraiment plaisir, et éliminer les petits grignotages de sucreries par ci par là, dûs à l’ennui ou l’habitude. Et oui, au repas vous êtes placé à côté de votre oncle Hervé qui n’a rien à raconter mis à part vous détailler tous les équipements qui sont en série sur sa nouvelle Volvo. Pas de chance, mais ce n’est pas une raison pour vous venger sur la boîte de chocolats.
Rappelez-vous le principe de cette version : la modération.
Donc si vous adorez les marrons glacés, autant profiter de Noël pour vous régaler, c’est la saison. Par contre si vous ne raffolez pas des truffes au chocolat, laissez les passer sans vous servir. 

Repas de famille

Une autre possibilité consiste à manger ce qui nous est proposé par quelqu’un d’autre (c’est-à-dire souvent le dessert), mais à ne pas se servir soi-même des sucreries qui sont en libre accès. 
Donc on évite de piocher dans la boîte de chocolats pralinés qui trône sur le buffet. Par contre une part de bûche glacée en dessert, oui. Mais on ne se ressert pas, sauf si on a réellement faim.
Enfin, soyons honnêtes. Qui a réellement faim au moment du dessert après un repas de Noël en famille? Il y a des chances pour qu’on soit tous en train de boire désespérément de la Vichy Célestins (à part tante Liliane qui finit le champagne) après avoir défait un bouton de pantalon discrètement sous la table. 

3. La version zéro sucre à Noël

Une dernière possibilité est de ne manger aucun sucre ni le 24 ni le 25 décembre.
Je préfère vous prévenir tout de suite, si vous êtes le seul de la famille, et si c’est un choix personnel et non une recommandation d’un médecin, ce ne sera pas facile ni agréable. On peut même dire que ça risque de gâcher l’ambiance. 

Vous réussirez peut-être sans trop de problèmes à zigzaguer entre les apéros à pâte feuilletée et éviter les papillotes et autres chocolats qui circulent librement. 
Par contre, s’il y a un vrai repas assis, les choses vont se compliquer. Ce sera pratiquement mission impossible d’identifier puis refuser tous les aliments qui contiennent du sucre caché, que ce soit le pain de mie, les vol-au-vent ou les sauces, confits et chutneys. 

Et les choses peuvent très mal tourner au moment où vous refuserez une part de bûche gentiment proposée par mamie Colette. Elle risque de se vexer et vous dira que ça ne se fait pas de refuser sa bonne bûche qu’elle a préparée avec la recette spéciale héritée de sa mamie à elle. (Oui, mamie Colette perd un peu la boule car ça fait au moins 4 ans que la bûche vient de Picard)

Votre oncle Hervé vous dira que tout ça c’est des co——ies inventées par le lobby des producteurs de courgettes, que le sucre n’est pas mauvais pour la santé, que lui il en mange plein des desserts et il est en super forme.

Votre tante Liliane vous dira que les papillotes industrielles, oui, ça c’est mauvais, mais la bonne bûche préparée par mamie Colette ça ne peut pas faire de mal. Ou bien tante Liliane perd elle aussi un peu la boule, ou bien c’est le champagne…

Et voilà, vous commencez à regretter d’avoir dit que vous ne vouliez pas de bûche…
Le plus simple était finalement d’accepter une petite part sans attirer l’attention sur vous. Ensuite, vous la refilez discrètement à votre petit cousin Gabriel! Alternativement vous l’écrasez un peu sur les bords de votre  assiette et camouflez avec quelques épluchures de clémentines. 

Que choisir pour ce Noël ?

Pour ma part je ne mange plus de sucre depuis plusieurs mois, et je pense que je ne réussirai plus à suivre la version ogre sans me sentir vite très mal… Et en fait, ça ne me fait même pas envie.

Je n’ai pas non plus envie de me lancer dans des débats sur la nutrition et devoir me justifier sans fin le 25 décembre. Je n’ai pas envie de faire l’outsider à manger un yaourt nature pendant que tout le monde a une part de gâteau. Donc je ne suivrai pas non plus la version zéro sucre.

Je choisirai donc la version 2 modéré pour ce Noël!

Et vous ? 🙂

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