Pourquoi mangeons-nous trop de sucre ?

Par ennui, par habitude, par gourmandise, pour suivre le mouvement, pour fêter un événement, pour se dé-stresser… Les occasions de manger plein de sucreries ne manquent pas!

Personnellement, je me suis rendue compte que je grignotais trop de sucre dans principalement 2 situations: 

Je mangeais des sucreries quand j’étais au travail

Que ce soit au bureau, ou en télétravail chez moi, j’avais du mal à passer un jour sans grignoter des aliments sucrés, car je n’appréciais pas mon travail. Il est évident que quand on passe toute la journée à faire une activité qu’on n’apprécie pas, c’est très tentant de se remonter le moral avec un petit plaisir sucré.

Ennui au travail

Le souci est que ce petit plaisir de 3 minutes (ou moins, si vous êtes comme moi et engloutissez votre Twix à une vitesse supersonique) a des conséquences à long terme, principalement sur la santé.

Mais surtout, cela ne contribue absolument pas à régler le problème qui est la frustration au travail. C’est donc une réponse totalement inadaptée au problème. Il s’agit de ce que les anglo saxons appellent « numbing behaviour » qu’on peut traduire par « comportement d’engourdissement, ou d’anesthésie, ou de désensibilisation ». Face à un inconfort psychologique, on s’anesthésie par la nourriture, ou les écrans, ou le sexe, ou l’alcool, ou le shopping, etc. L’inconfort disparaît de manière temporaire par l’anesthésie, mais la cause de cet inconfort persiste.

Qu’on soit ennuyé, en colère, triste, stressé, frustré, ou autre, il faut donc en être bien conscient : manger des sucreries ne résoudra PAS notre problème. Manger des sucreries nous anesthésiera pendant quelques minutes, voire plus, et nous fera oublier pendant quelques instants le problème en nous distrayant.

L’idée est donc, au lieu de manger trop de sucre, de choisir plutôt de supprimer la cause de l’inconfort. Si cela n’est pas possible, ou pas dans l’immédiat, on peut choisir d’accepter l’inconfort, essayer de le gérer en commençant par s’autoriser à ressentir des émotions « négatives ».
Sinon, on peut aussi essayer de trouver une compensation plus saine au lieu des sucreries.

Je mangeais des sucreries quand j’étais fatiguée 

Plus précisément, lorsque j’étais fatiguée car je ne dormais pas la nuit. 
3 mots:

Bébé – Réveils – Nocturnes

#nuitde2h 
#dormircommeunbebemonoeil
Ceux qui ont des enfants comprendront, les autres, bienheureux, pourront simplement imaginer. 

Maman épuisée dessin

Dans le cas de la fatigue, ma consommation de sucre ne correspondait pas à un besoin d’anesthésier. C’était au contraire pour me donner un peu d’énergie
Alors effectivement, manger du sucre me donnait un coup de boost. C’est comme dans les vieilles pubs : « Mars, et ça repart! »
(Oui, je me sens très vieille de citer ce slogan)

Mais après le petit coup de boost, c’était le contrecoup, la fatigue revenait. Il me fallait à nouveau du sucre pour avoir un minimum d’énergie. En fait, c’était un cercle vicieux qui pouvait conduire quelqu’un comme moi à consommer des quantités astronomiques de sucre en seulement 24h.

Quoi qu’il en soit, quand il s’agit d’une fatigue extrême liée à un manque de sommeil, j’admets que l’alternative aux sucreries n’est pas facile à trouver. Quand on ne boit pas de café, qu’on ne prend pas de cocaïne et que les hormones post accouchement nous ont complètement laissé tomber, que nous reste-t-il pour se booster un peu ?
Au final, il vaut peut-être mieux vaut se lâcher sur le sucre, que se traîner endormi en mode zombie toute la journée ? Ou que prendre de la cocaïne (surtout si on allaite).

Ma conclusion 

Ronan Keating nous l’a chanté : Life is a rollercoaster.
(C’est donc l’article des vieilles citations où je révèle que je suis complètement has been)
(Oui, je m’en rends compte en l’écrivant, le terme « has been » est probablement lui-même très daté!)

Bref, reprenons: Life is a rollercoaster, en français La vie est un grand huit.

Quand on est tout au creux de la vague, on se met parfois en mode « survie » et une alimentation saine n’est franchement pas notre priorité… et c’est OK!

Comme Sophie l’a partagé en commentaire pour les bonnes raisons d’arrêter le sucre, parfois même, le sucre sert à compenser lorsqu’on est dans une période de grande tristesse suite à la perte d’un proche. 

On peut donc déjà commencer par ne pas se flageller pour notre laisser aller ou notre alimentation chaotique, en plus des gros soucis qu’on a dans notre vie, et qui nous poussent à grignoter des sucreries. L’idéal bien sûr serait de réagir de manière toujours positive aux aléas de la vie, mais nous sommes tous humains. On ne vit pas notre vie de manière idéale, sinon ce serait probablement très ennuyeux, non?

Les ennuis commencent quand on n’arrive plus à se sortir des mauvaises habitudes qu’on a entassées pendant ces périodes creuses, même lorsqu’on en est sorti. 
C’est ce qui m’est arrivé après la période où j’étais épuisée suite à la naissance de mon petit garçon. Au final, après quelques mois, les plages de sommeil se sont allongées, et j’ai pu dormir – un petit peu – plus. Néanmoins, j’ai continué à manger des sucreries, alors que je n’étais plus dans un état où je dépendais du sucre pour tenir debout.

Les ennuis arrivent aussi quand on se retrouve dans une situation de mal-être permanent et qu’on a justement l’impression d’être coincé au creux de la vague sans réussir à remonter. 
Pour mon parcours par exemple, entre mes études, mes stages et emplois, je me suis retrouvée plus de 15 ans dans un domaine professionnel qui ne me correspondait pas. C’était juste un aspect de ma vie qui ne fonctionnait pas super, dans d’autres domaines de ma vie parfois ça allait, et parfois ça allait moins bien. En tous cas, il est évident qu’utiliser le sucre comme compensation à un mal-être professionnel pendant plus de 15 ans n’est pas une super idée. Ça fait quand même un peu longtemps!

Il faut aussi éviter de se recroqueviller sur une compensation sucrée à la moindre petite contrariété. Il y a quelques années, dès que j’avais un petit rhume hivernal ou une angine, j’allais m’acheter un brownie pépites de chocolat pour me consoler. Comme vous pouvez l’imaginer, ça ne boostait pas forcément mon système immunitaire! 
Lorsqu’il s’agit ainsi de petites difficultés, on devrait pouvoir trouver plus facilement une alternative au lieu de compenser par le sucre.

Et vous? Quelles sont les situations qui vous poussent à manger trop de sucre ?

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2 thoughts on “Pourquoi mangeons-nous trop de sucre ?”

  • pour ma part j’ai arrêté le sucre il y a environ 10 ans, et cela a été beaucoup plus facile que je ne l’aurai pensé …par contre maintenant mon combat se porte v ers es grignotages salés …. mais je ne désespère pas 😉

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